mercredi 3 septembre 2014

AUTOLIQUIDATION DE LA TVA DANS LE BTP ET LES TRAVAUX IMMOBILIERS

Auto liquidation pour toutes les prestations d’un même contrat

La FAQ se prononce tout d’abord sur les modalités d’entrée en vigueur du nouveau dispositif. Seules les prestations fournies dans le cadre de contrats de sous-traitance signés à compter du 1er janvier 2014 sont soumises à l’autoliquidation. Les travaux réalisés sur le fondement d’avenants conclus après le 1er janvier mais relatifs à des contrats de sous-traitance signés avant cette date ne sont pas concernés.

Autre précision intéressante : lorsqu’un même sous-traitant exécute des prestations soumises à l’autoliquidation et d’autres qui ne le sont pas (par exemple : des travaux de construction et des prestations intellectuelles), la TVA doit être autoliquidée pour l’ensemble des tâches lorsqu’elles sont prévues dans le même contrat de sous-traitance.

Bâtiment et travaux publics

La DGFIP détaille ensuite, dans les cinq grandes familles de travaux concernées (travaux de bâtiment ; travaux publics et génie civil ; travaux concernant l’industrie et les bâtiments recevant du public ; travaux d’entretien et de maintenance ; installations de chantier et prestations annexes), les prestations qui doivent faire l’objet d’une autoliquidation et celles qui y échappent. Les entreprises de bâtiment y apprendront par exemple que les travaux de réseaux (électricité, gaz, télécom, etc.), les travaux portant sur des éléments d’équipement incorporés au bâti, l’installation des systèmes de sécurité d’un bâtiment ou encore les travaux d’étanchéité de piscine sont soumis au dispositif de l’autoliquidation. Tel n’est pas le cas en revanche des opérations de traitement, de laquage et de galvanisation de portails ou de charpentes réalisées en atelier.

Dans le domaine des TP, les travaux routiers (confortement, installation d’équipements de sécurité, marquage au sol…) sont bien dans le champ du dispositif, les travaux d’aménagement de terrain (arasement de talus…) aussi. Les travaux de signalisation ferroviaire également, mais seulement s’ils concernent les infrastructures, pas le matériel roulant. L’installation d’un éclairage public (pour un marché de Noël par exemple) qui ne ferait pas partie d’un contrat plus vaste conclu avec la ville est aussi exclu du champ.

Industrie, maintenance, installations de chantier

Concernant le secteur industriel, la DGFIP clarifie les critères à appliquer : « Les travaux d’installation comportant la mise en œuvre d’éléments qui perdent leur caractère mobilier en raison de leur incorporation à un ensemble immobilier sont des travaux immobiliers. Exemple : il en est ainsi de l’installation de canalisations, d’équipements frigorifiques, de robots, de postes de contrôle, d’armoires électriques, de groupes électrogènes ou de tous les équipements qui ne sont pas seulement posés mais qui sont intégrés, incorporés ou fixés dans le bâti. »

Pour les travaux d’entretien et de maintenance, ainsi que les installations de chantier, la FAQ offre de nombreuses précisions, l’idée générale étant que les contrats de maintenance relèvent de l’autoliquidation « lorsque les opérations de maintenance sont le prolongement ou l’accessoire de travaux immobiliers entrant dans le champ de l’autoliquidation, ou que le contrat prévoit des remplacements de pièces au-delà des seules menues fournitures. » Et que les prestations de nettoyage de chantier sont incluses dans le champ lorsqu’elles sont le « prolongement ou l’accessoire de travaux immobiliers. » S’agissant de la livraison de matériaux sur site, des travaux de génie civil préalables à l’installation d’un bungalow de chantier, ou encore de la location des engins et matériels de chantier : pas d’autoliquidation, selon la DGFIP.

Marchés publics

Enfin la FAQ tente d’éclaircir les aspects spécifiques aux marchés publics et répond à des questions telles que « l’avance forfaitaire de 5 % accordée au sous-traitant doit-elle être versée hors taxes ? » (non !) et « peut-on autoliquider la TVA du sous-traitant à réception de sa facture ? » (non ! La TVA est autoliquidée au paiement de la prestation).

Pour consulter la « Foire aux questions » – Autoliquidation de la TVA sur les travaux de construction relatifs à un bien immobilier qu’effectue une entreprise sous-traitante pour le compte d’un preneur assujetti.

La FAQ se prononce tout d’abord sur les modalités d’entrée en vigueur du nouveau dispositif. Seules les prestations fournies dans le cadre de contrats de sous-traitance signés à compter du 1er janvier 2014 sont soumises à l’autoliquidation. Les travaux réalisés sur le fondement d’avenants conclus après le 1er janvier mais relatifs à des contrats de sous-traitance signés avant cette date ne sont pas concernés.

Autre précision intéressante : lorsqu’un même sous-traitant exécute des prestations soumises à l’autoliquidation et d’autres qui ne le sont pas (par exemple : des travaux de construction et des prestations intellectuelles), la TVA doit être autoliquidée pour l’ensemble des tâches lorsqu’elles sont prévues dans le même contrat de sous-traitance.


Bâtiment et travaux publics

La DGFIP détaille ensuite, dans les cinq grandes familles de travaux concernées (travaux de bâtiment ; travaux publics et génie civil ; travaux concernant l’industrie et les bâtiments recevant du public ; travaux d’entretien et de maintenance ; installations de chantier et prestations annexes), les prestations qui doivent faire l’objet d’une autoliquidation et celles qui y échappent. Les entreprises de bâtiment y apprendront par exemple que les travaux de réseaux (électricité, gaz, télécom, etc.), les travaux portant sur des éléments d’équipement incorporés au bâti, l’installation des systèmes de sécurité d’un bâtiment ou encore les travaux d’étanchéité de piscine sont soumis au dispositif de l’autoliquidation. Tel n’est pas le cas en revanche des opérations de traitement, de laquage et de galvanisation de portails ou de charpentes réalisées en atelier.

Dans le domaine des TP, les travaux routiers (confortement, installation d’équipements de sécurité, marquage au sol…) sont bien dans le champ du dispositif, les travaux d’aménagement de terrain (arasement de talus…) aussi. Les travaux de signalisation ferroviaire également, mais seulement s’ils concernent les infrastructures, pas le matériel roulant. L’installation d’un éclairage public (pour un marché de Noël par exemple) qui ne ferait pas partie d’un contrat plus vaste conclu avec la ville est aussi exclu du champ.

Industrie, maintenance, installations de chantier

Concernant le secteur industriel, la DGFIP clarifie les critères à appliquer : « Les travaux d’installation comportant la mise en oeuvre d’éléments qui perdent leur caractère mobilier en raison de leur incorporation à un ensemble immobilier sont des travaux immobiliers. Exemple : il en est ainsi de l’installation de canalisations, d’équipements frigorifiques, de robots, de postes de contrôle, d’armoires électriques, de groupes électrogènes ou de tous les équipements qui ne sont pas seulement posés mais qui sont intégrés, incorporés ou fixés dans le bâti. »

Pour les travaux d’entretien et de maintenance, ainsi que les installations de chantier, la FAQ offre de nombreuses précisions, l’idée générale étant que les contrats de maintenance relèvent de l’autoliquidation « lorsque les opérations de maintenance sont le prolongement ou l’accessoire de travaux immobiliers entrant dans le champ de l’autoliquidation, ou que le contrat prévoit des remplacements de pièces au-delà des seules menues fournitures. » Et que les prestations de nettoyage de chantier sont incluses dans le champ lorsqu’elles sont le « prolongement ou l’accessoire de travaux immobiliers. » S’agissant de la livraison de matériaux sur site, des travaux de génie civil préalables à l’installation d’un bungalow de chantier, ou encore de la location des engins et matériels de chantier : pas d’autoliquidation, selon la DGFIP.

Marchés publics

Enfin la FAQ tente d’éclaircir les aspects spécifiques aux marchés publics et répond à des questions telles que « l’avance forfaitaire de 5 % accordée au sous-traitant doit-elle être versée hors taxes ? » (non !) et « peut-on autoliquider la TVA du sous-traitant à réception de sa facture ? » (non ! La TVA est autoliquidée au paiement de la prestation).

lundi 1 septembre 2014

ETAT D'ESPRIT ET ATTENTES DES DIRIGEANTS DE TPE ET PME

Si 41% des responsables d’entreprise considèrent que leur vie quotidienne ne correspond pas à celle qu’ils imaginaient quand ils ont décidé de développer leur activité, 73% d’entre eux déclarent que si c’était à refaire, ils choisiraient à  nouveau de diriger une entreprise.

1. Stress : 39%
2. Contraintes : 28%
3. Liberté : 28%
4. Enthousiasme : 25%
5. Fierté : 22%

1. Enthousiasme : 36%
2. Contraintes : 33%
3. Stress : 28%
4. Fierté : 24%
5. Liberté : 22%

D’ailleurs, selon les responsables de TPE-PME, les Français considèrent que ceux qui dirigent et développent leur propre activité sont :
Plutôt des privilégiés :
TPE : 43% PME : 46%
Plutôt des professionnels qui devraient être davantage valorisés et soutenus :TPE : 55% PME : 52%
C’est le temps supplémentaire par jour qu’il faudrait en  moyenne aux dirigeants de TPE-PME pour accomplir 3H18 l’ensemble de leurs missions

1. Les chefs d’entreprise ont le sentiment de manquer de temps
2. Les sentiments qui décrivent le mieux l’état d’esprit quotidien des dirigeants d’entreprise
3. A tel point que les dirigeants de TPE/PME sont une majorité à déclarer manquer de temps pour de nombreuses tâches clés 50%

Effectuer des formalités administratives / gérer la trésorerie
44%

Réfléchir à sa stratégie de développement
40%

Gérer ses frais professionnels et ceux de ses collaborateurs
60%

Rechercher des financements
56%

Rechercher des collaborateurs qualifiés
55%

Prospecter de nouveaux clients
53%

Développer son réseau professionnel
32%

La gestion des formalités administratives
24%

La prospection de nouveaux clients ou de nouveaux marchés
19%

Les conseils juridiques
14%

Le recrutement et la formation de salariés
12%

La gestion de la trésorerie
11%

 Les données sont issues d’une enquête réalisée par IPSOS pour American Express du 24 au 31 mars 2014 auprès de 401 dirigeants de TPE-PME (entreprises-unités légales- de 1 à 249 salariés). American Express Carte-France, Société anonyme au capital de 77 873 000 € -  R.C.S. Nanterre B313 536 898. Siège social : 4, rue Louis-Blériot - 92561 Rueil-Malmaison Cedex.

Pour qu’ils puissent se concentrer sur l’essentiel de leur métier, les dirigeants de TPE-PME nourrissent des attentes multiples en matière d’accompagnement pour réaliser certaines missions